Depuis presque 40 ans, la même équipe municipale, autour d’un cercle étroit dirige notre ville.
Nous rendrons au Conseil municipal sa fonction d’instance de débat avant toute décision. Actuellement, il est cantonné à chambre d’enregistrement de décisions déjà arrêtées par le bureau municipal : les trois quarts des élus de la majorité sortante n’ont pas pris la parole ces 6 dernières années en séance du conseil
Pour tirer enseignement du dossier des emprunts toxiques,
nous renoncerons à la délégation du maire en matière de contraction d’emprunts, et
rendrons au Conseil municipal son pouvoir en matière d’emprunt. La contraction, puis la renégociation d’emprunts toxiques par le maire seul, sans débat et avis du Conseil municipal a coûté à la ville plusieurs millions, puis une augmentation de + 6 % des impôts locaux en 2017, pour absorber le surcoût occasionné par des taux d’intérêt corrélés au Franc Suisse qui ont atteint 23 %.
La Chambre régionale des comptes a pointé une carence dans l’information financière donnée au Conseil municipal et aux habitant-e-s : « La présentation de l’endettement communal était insuffisante, la question des emprunts à risques n’étant spécifiquement évoquée qu’à partir de 2014, alors qu’elle donnait lieu à des renégociations dès 2010 et qu’il s’agissait d’un sujet aux conséquences majeures pour les finances communales. »
